Outil de séduction ultime et objet de fantasme, la réputation du porte-jarretelles n’est aujourd’hui plus à faire. Mais l’Histoire de cette pièce de lingerie iconique et sexy ne s’est pas bâtie en un jour…
Autrefois inventé pour des raisons médicales avant de devenir un atout charme de premier choix, Glamuse vous dit tout sur ce délicat accessoire qui cache bien son jeu.
📸 Sur la photo de couverture : porte-jarretelles Studio Pia « Liana »
Pour pimenter sa parure de lingerie, le porte-jarretelles
Icone de sensualité, le porte-jarretelles sublime les jambes et souligne la taille. Il permet de porter des bas et de bien les maintenir sur la jambe. Ainsi, il doit nous rendre tout aussi irrésistible qu’il doit se faire oublier jusqu’à l’instant où il se révèle.
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Mais pour bien le porter, il faut bien le choisir pour avant tout être à son aise. Formes, couleurs, matières,… Il en existe désormais de toutes les sortes.
Du serre-taille à la culotte, les déclinaisons actuelles du porte-jarretelles
Plus qu’une pièce de lingerie, le porte-jarretelles est un symbole d’endossement de sa féminité et d’affirmation de soi. Il devient alors un objet à la portée de toutes, tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Il se porte sur la taille pour redessiner les courbes ou sur les hanches pour sublimer la chute de rein.
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Il se décline aussi bien sûr façon serre-taille, mais aussi en guêpière et corset (voire même en version body). Pourquoi ? Pour sculpter le buste et allonger la silhouette tout en sensualité bien entendu.
Et pour celles qui se demandent encore si le porte-jarretelles se place au-dessus ou en-dessous du slip, il n’y a pas de règle contrairement aux idées reçues ! Tout est une question de préférence et de maintien.
Sinon, il est toujours possible de trancher en optant pour une culotte porte-jarretelles : un deux-en-un qui allie praticité et glamour.
Des origines attachantes, de la jarretière au porte-jarretelles
Tout commence à la période de la Renaissance… L’impératif stylistique impose aux deux sexes à l’époque d’habiller leurs jambes de bas qui montent jusqu’en haut des cuisses.
Au départ, une ingénieuse invention imaginée pour plus de praticité…
Pour ne pas que ceux-ci tombent constamment sur les chevilles (ce qui en aurait laisser plus d’un pantois !), une solution de maintien indispensable est trouvée pour imposer sa praticité et respecter la bienséance : la jarretière (qui se fixait au jarret, d’où son nom), ancêtre du porte-jarretelles.
Quelques siècles plus tard, les médecins font un constat constat « alarmant » : les élastiques provoquent des problèmes de circulation sanguine. Celui-ci tombe donc en désuétude.
En 1876 (ou 1878 selon les sources), un corsetier français appelé Féréol Dedieu dépose un brevet d’une fine ceinture équipée de jarretelles pour suspendre les bas. Ainsi était né le porte-jarretelles tel que nous le connaissons aujourd’hui, mais il ne rencontrera pas un succès immédiat. Il se démocratisera toutefois progressivement avec l’incorporation des jarretelles aux corsets, et plus tard des guêpières.
Les lettres de noblesse du porte-jarretelles
Depuis sa création, le porte-jarretelles connait de nombreuses variations de popularité.
Mis en avant comme un vêtement noble par le grand couturier Paul Poiret dans les années 30, il tombe ensuite dans l’oubli avec les restrictions matérielles de la Seconde Guerre Mondiale. De grandes actrices comme Marlène Dietrich s’en font les ambassadrices, mais sans grand succès.
Jusqu’à l’apparition du collant dans les années 1960, le porte-jarretelles avait une fonction utilitaire. Il faudra attendre les années 70 et les grands créateurs de lingerie comme Chantal Thomass pour réhabiliter l’image élégante du porte-jarretelles et des bas qu’il soutient pour habiller les jambes d’un voile de nylon.
D’un objet de séduction à un symbole de féminité
Ces évolutions s’opèrent grâce à la vision et l’audace de la haute couture du XXème siècle. Adapter l’image du porte-jarretelles ne fut pas une tâche facile : d’un objet d’obscénité à une marque de distinction, le dessous avait un long chemin à parcourir.
Le cinéma eut peut-être le plus grand impact sur les idées reçues liées au porte-jarretelles. Brigitte Bardot, Sophia Loren, Catherine Deneuve… Les grandes figures féminines du 7ème Art de l’époque dévoilent leur lingerie dans des long-métrages salués par la critique. Elles y incarnent des femmes douces mais fortes, qui choisissent de séduire. On casse alors le tabou de la sensualité grossière, on accorde à la femme d’être glamour sans être vulgaire.
Inspiration intarissable, les occasions d’accessoiriser sa parure avec un porte-jarretelles ou l’une de ses déclinaisons sont nombreuses. Oser, s’assumer et s’amuser restent les maîtres mots pour révéler pleinement sa féminité.
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