Journée mondiale sans pantalon : les dessous de la petite culotte

13 janvier 2022
Les dessous de la petite culotte avec Glamuse

De la gaine de nos grands-mères au string, la petite culotte n’a cessé de changer de forme au fil des siècles. Coton, soie, invisible, galbante ou sexy… Il en existe aujourd’hui de toutes sortes, adaptées tant aux différentes morphologies qu’à toutes les envies.

Cette semaine, à l’occasion du « No Pants Day » (entendez par-là « journée mondiale sans pantalon »), Glamuse vous dévoile les secrets de cette petite pièce de lingerie aussi indispensable qu’indétrônable.

📸 Sur la photo de couverture (de gauche à droite) : shorty échancré Lise Charmel « Soir de Venise » et assortiment de culottes Aubade, Maison Close, Dita Von Teese

Mille et une culottes…

Aussi intime et discrète qu’éloquente à bien des égards, la petite culotte n’a jamais cessé de faire parler d’elle… 

Jadis reléguée au rang de dessous sage, la culotte a depuis pris sa revanche. Elle revêt désormais une multitude de formes plus ou moins échancrées (et sexy), dénudant ainsi de plus en plus les hanches et les fesses. Délicate en dentelle rose, frivole ornée de volants ou fatale en satin, la petite culotte est sans conteste devenue un atout charme de la lingerie féminine.

 

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La petite culotte moderne sous toutes ses coutures

Le terme de « culotte » dérive, comme chacun peut en douter en toute bonne foi, d’une partie de l’anatomie désignant familièrement les fesses. Ainsi, il désigne depuis le début du XXe siècle un sous-vêtement ajusté dans lequel les deux jambes sont séparées (par opposition à une jupe). Sa vocation ? Non seulement de couvrir mais aussi de protéger notre intimité*.

Aujourd’hui pièce b.a.-ba de notre tiroir à dessous, la culotte est en réalité un terme générique qui couvre ses nombreuses déclinaisons. Celles-ci peuvent être confectionnées dans une diversité de textile et de couleurs.

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[*EN APPARTÉ] : C’est notamment la raison pour laquelle elle dispose la plupart du temps d’une petite poche en coton à l’intérieur qui protège les muqueuses des bactéries et des frottements. En somme, un petit bout de tissu qui fait office de deuxième épaisseur qui est tellement important que sa pose constitue bel et bien la toute première étape de fabrication d’une culotte.

Fond de culotte - illustration
Fond de culotte (illustration libre de droit)

Petit glossaire de la culotte by Glamuse

Un peu perdu(e) parmi toutes les différentes formes disponibles ? Zoom :

  1. Le slip féminin : Avec sa coupe taille basse et couvrante au dos en toute simplicité, cette forme est un grand classique.
  2. La culotte haute : Aussi confortable que sculptant en enveloppant les hanches, ce modèle monte haut au niveau de la taille pour une silhouette gainée ou tout simplement pour un look aux notes vintage.
  3. Le shorty : Résolument moderne et tendance, cette culotte en forme de short très court légèrement échancré à l’arrière donne du volume aux hanches tout en galbant les fesses. Elle assure une sensualité tout en maintien pour un confort parfaitement adapté aux mouvements.
  4. Le tanga : à mi-chemin entre le slip échancré et le string en termes de couvrance.
  5. Le string : cet incontournable de la lingerie sexy laisse les fesses entièrement découvertes, permettant ainsi de se faire discret sous les vêtements serrés.
  6. La culotte ouverte : comme son adjectif le suggère sans rougir, il s’agit d’un modèle plus ou moins fendu qui laisse l’arrière à découvert, dévoilant ainsi la nudité pour titiller les sens.

Le confort et le bien-être avant tout

Lorsque vient le moment de choisir quelle culotte privilégier, il est essentiel de se rappeler que le principal est de se sentir belle et confortable dans sa lingerie. Au-delà de nos préférences et de nos goûts, prendre soin de soi et de sa féminité tout en respectant sa morphologie c’est avant tout choisir les bons modèles

 

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Enfiler une culotte dans laquelle on se sent engoncée toute la journée ? Sans façon ! C’est notamment la raison pour laquelle il est conseillé de les sélectionner avec soin en choisissant une taille supérieure à celle habituelle.

Bien qu’ils soient cachés sous nos vêtements, les dessous conditionnent notre état d’esprit et peuvent affecter notre confiance en soi. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que prend place chaque année le « No Pants Day ».

La journée mondiale sans pantalon, késako ?

Journée la plus loufoque du calendrier, le « No Pants Day », qui a lieu tous les 13 janvier, a un seul et unique but : s’assumer et s’amuser. Dans de nombreuses capitales, il rassemble chaque année des milliers de personnes dont le but est de profiter de la liberté qui est associée au fait de ne pas porter de pantalon en public.

En brisant un tabou social, ils interpellent leurs semblables avec un message porteur de sens : « Je n’ai pas honte de qui je suis et de ce à quoi je rassemble »Aussi à l’aise avec leur corps que bien dans leur tête, les participants y voient là l’opportunité de renforcer leurs valeurs personnelles en les affichant publiquement.

Des passagers du métro new-yorkais participent à la journée mondiale sans pantalon (2014) - © Timothy A. Clary / AFP via Getty Images
Des passagers du métro new-yorkais participent à la journée mondiale sans pantalon (2014) – © Timothy A. Clary / AFP via Getty Images

Evènement aussi symbolique que controversé, il nous rappelle que la lingerie est avant tout synonyme de confiance en soi, d’intimité et d’émancipation. La société porte bien souvent un regard critique sur le corps malmené de la femme. Et si on s’autorisait à s’aimer un peu ?

Bien entendu, l’Histoire de la petite culotte en dit long sur celle des femmes malgré son invention relativement récente… Prenons notre machine à remonter le temps pour mieux comprendre d’où viennent nos dessous.

Les origines de la petite culotte : Le saviez-vous ?

Pendant longtemps la culotte été réservée aux hommes. Devenue un véritable enjeu entre les sexes, on comprend ainsi mieux d’où provient l’expression « porter la culotte » qui signifie depuis être l’égale de l’homme.

"Ambition de la femme" - gravure de Blaise Getot (1712) - ©Bibliothèque Nationale de France
« Ambition de la femme » – gravure de Blaise Getot (1712) – ©Bibliothèque Nationale de France

« Le monde n’est plus ce qu’il était, l’épouse était fidèle à son époux et paisible comme une brebis. Aujourd’hui ce sont des lionnes et, bien plus, elles veulent porter la culotte ! » Sermon du XIIIème siècle.

La culotte ne s’est pas tissée en un jour…

De la fin du Moyen-Âge jusqu’au milieu du XIXème siècle, hommes et femmes ont toujours été nus sous leurs vêtements, tout comme en témoignent certains habits traditionnels : kimono japonais, sari hindou, kilt écossais…

"True Scotsman" - Ecossais portant le kilt à la manière traditionnelle, sans sous-vêtement ©Pinterest
« True Scotsman » – Ecossais portant le kilt à la manière traditionnelle, sans sous-vêtement ©Pinterest

À la Renaissance, la culotte appartient initialement au vestiaire masculin sous la forme d’un pantalon court. Seuls les hommes des classes les plus aisées en portent.

Chez les femmes, elle est réservée aux souffrantes, aux domestiques et aux femmes de petite vertu. La tradition veut à l’époque qu’elles portent une chemise et des jupons, mais en aucun cas elles ne doivent couvrir leurs parties intimes. Parce que, bien entendu, il est communément admis que cela est considéré comme plus hygiénique en plus de faciliter certaines activités…

Une petite culotte pour les femmes, un grand pas pour l’humanité…

Avec la popularisation de l’activité physique au XIXème siècle, le pantacourt s’impose comme un essentiel pour la bienséance de ces dames. Une autorisation spéciale tolère le port de la culotte pour les cyclistes, à condition qu’elles marchent à côté d’un vélo ou montent dessus.

Visible aux yeux de tous, ils sont progressivement vu comme extrêmement vulgaire. Ainsi, ceux-ci se raccourcissent pour ne plus être dévoilés. La culotte est alors large et resserrée à la taille.

Publicité ancienne de la marque Mador pour sa "culotte vélo-ski" (©Pinterest)
Publicité de la marque Mador pour sa « culotte vélo-ski » (1946) – ©Pinterest

Les années 1920 bouleverse la mode féminine avec ses jupes plus courtes que jamais (mais, bien entendu, toujours sous le genou).

Les culottes doivent donc raccourcir à nouveau, pour devenir une sorte de shorty flottant. Parallèlement, le créateur de la marque Petit Bateau, Pierre Valton, dépose un brevet pour la culotte telle que nous la connaissons aujourd’hui. À destination des femmes et des enfants, cette culotte courte et boutonnée se décline dans des couleurs claires. Les teintes sombres sont en effet considérées comme vulgaires et associées au fétichisme.

À partir des années 1960, la culotte s’échancre de plus en plus. Devenue un des nombreux symboles de l’émancipation des femmes, elle ne se cache plus. Elle se revendique même au contraire, portée par la visibilité que lui offre les célébrités de l’époque en Une des magazines ou dans les apparitions publiques.

Jane Birkin à l'avant-première du film "Slogan" en 1969 (©Photo par Yves Le Roux - Gamma-Rapho via Getty Images)
Jane Birkin à l’avant-première du film « Slogan » en 1969 (©Getty Images)

Les déclinaisons s’enchainent au tournant du XXIème siècle, à commencer par le string qui se popularise dans les années 1980.

SUGGESTION DE LECTURE
Il était une fois… le string

L’ère de la petite culotte sous toutes ses formes éclot. Aujourd’hui plus que jamais, les créateurs et les grandes marques ne cessent de nous surprendre avec de délicats modèles dans tous les styles.

Tanga, shorty, culotte haute,… Entre confort et élégance, un immense choix dans toutes les tailles s’offre aux amoureux et amoureuses de belle lingerie. Et en ce moment, avec des promotions allant jusqu’à -50% profitez des fabuleuses soldes lingerie sur Glamuse. 

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