De son histoire à ses usages, on vous dit tout sur le body

10 janvier 2022
Le body : la folle histoire de cette pièce de lingerie et les conseils de Glamuse pour le porter avec style

Pièce sensuelle ou plus sage de notre garde-robe, le body est un « must-have » qui se décline à l’infini selon ses envies. De dessous à dessus, par petites touches de dentelle ou dans sa version top, il sait aussi aujourd’hui se faire chic et tendance.

Quelle est l’histoire du body ? Quel modèle choisir ? Comment l’associer à sa tenue de jour comme de soirée ? Glamuse vous dit tout sur cet atout féminin de choix et comment le porter avec style, tout en élégance.

📸 Sur la photo de couverture : Body PrimaDonna « Sophora » et body en dentelle Prelude Lingerie « Marlene »

Comment porter le body ?

En lingerie sexy comme en lingerie sculptante, le body n’a pas fini de s’inscrire au cœur de la tendance. Il affute notre allure en évitant les plis disgracieux tout en étant facile à porter. Que demander de plus ? Attention toutefois à le choisir selon sa silhouette.

 

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Une affaire de morphologie avant tout 

Pour les silhouettes en H, 8 et X, avec une poitrine menue, on peut opter pour un modèle avec bonnets souples (voire sans bonnets du tout).

À l’inverse, avec une poitrine généreuse et/ou une silhouette en O ou en V, un body avec coques et/ou à armatures est à privilégier. En effet, les armatures et des bretelles plus larges maintiendront la poitrine tout en mettent les courbes en valeur.

Le body se porte originellement sous les vêtements. Mais le raffinement et la finesse de certains modèles nous donnent envie de le montrer lorsque la météo et les circonstances le permettent.

Nos inspirations pour des looks dessus-dessous féminins et élégants

À bretelles ou manches longues, col roulé ou rond, en tulle transparent ou en dentelle…  Pour mettre son body en lumière et l’associer à sa tenue, Glamuse vous dévoile quelques-unes de ses idées mode.

Porter un body dans un style décontracté

Ici, tout est permis (ou presque). Version chill avec un body débardeur, un modèle qui se devine sous un pull oversize ou encore un dos nu sont d’excellentes alternatives. Quelque soit l’option choisie, le jean reste un allié indémodable pour une tenue informelle et sans fausse note. Un seul mot d’ordre : le confort.

 

Porter un body façon « Working girl »

Mieux vaut ici miser sur la sobriété en privilégiant l’opacité et un décolleté modérément profond. On peut jouer la carte de la féminité avec des jeux de transparence, mais il faut pouvoir ôter sa veste ou son blazer sans faire rougir l’assemblée. Pour les modèles blousés de style chemisier, on n’hésite donc pas à le porter avec un débardeur en dessous. Pour le bas, on opte pour des pièces strictes comme un pantalon ou une jupe taille haute.

Opter pour le body à la manière d’une tenue de soirée 

Pour un effet « whaou » garanti le soir venu ou pour les occasions qui s’y prêtent, on assume à 100%  le coté sexy du body. On ose la dentelle, la transparence ou/et le décolleté vertigineux… tant que cela reste élégant. Escarpins et bijoux se révèlent être de bon ton pour souligner une féminité incandescente et assumée.

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Il était une fois… le body 

La riche et sulfureuse histoire du body n’a rien à envier à celle du soutien-gorge, et pour cause !

À l’origine, un justaucorps pour les sportifs

À l’origine, celui-ci n’est autre que le dérivé du justaucorps conçu à la demande de Jules Léotard. Au 19ème siècle, cet acrobate toulousain hors pair et inventeur du trapèze volant demande à ce qu’on lui fabrique un vêtement qui lui colle à la peau et n’entrave aucun de ses mouvements.

Le trapéziste français Jules Léotard en justaucorps, ancêtre du body en lingerie
Jules Léotard, trapéziste français

Mais ce n’est qu’à partir des années 1950 que le body se fait véritablement connaitre sous une toute autre forme, davantage plus sexy… Célèbre pin-up et Playmate, Bettie Page est l’une des premières à exploiter tout le potentiel érotique de ce « maillot 1 pièce ». Il devient alors rapidement un emblème de Playboy, adopté par Hugh Hefner et ses Bunny Girls (pompons et oreilles de lapin en supplément).

Le body adopté par les Bunny Girls, playmates de Hugh Hefner
Les Bunny Girls dans les sixties (©Getty Images)

Le body s’affranchit 

Soumis à la folie de l’aérobic et porté par le film Flashdanse, le body devient une pièce phare délesté progressivement de sa connotation sexiste dans les années 1980. Une décennie plus tard, le couturier Jean Paul Gaultier en dessine un modèle corseté à seins coniques pour la tournée de Madonna, tandis que Katy Perry et Beyoncé en font une pièce iconique à chacun de leurs concerts.

Dès les années 2010, il n’a plus rien d’une pièce de lingerie cachée sous les vêtements. Selon les modèles, il se montre et se porte délibérément comme un top, avec un jean ou une jupe.

Devenu un indispensable de notre dressing, le body se fait toujours plus confortable et pratique. Il s’adapte aussi bien à notre silhouette qu’à notre style vestimentaire. Conquis(e) par l’art du « caché-dévoilé » ? Découvrez davantage d’inspirations pleines de style dans notre article dédié à la lingerie apparente.

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